
La Tour de Sault

Cette tour médiévale, située au sein du bastion de Sault, fut un élément défensif de la ville haute car mitoyenne de la porte d’entrée rive gauche de la Nive et du pont du Génie, dernier en date des ouvrages défensifs sur la Nive, possible voie d’invasion.
Elle abritait l’octroi où étaient pesées les marchandises qui entraient dans la ville sur lesquelles était perçu un droit de douane.
Son inclinaison est due à un tassement différentiel de ses fondations sur pieux en bois.
La tour abrite aujourd’hui la Confrérie du Jambon de Bayonne.
Le Bastion Royal

Construit au XVIIe siècle, véritable verrou en bord de Nive, il fait partie du système défensif sur le flanc sud du Bourg-neuf (Petit Bayonne). Sa forme pentagonale permet aux canons, dans les fenêtres de tir, de défendre les murailles appelées courtines dans une guerre de siège. Il abrite un magasin à poudre (poudrière) et un mur pare-boulet.
La Porte de Mousserolles

C’est un système fortifié très complexe qui défend le franchissement successif de deux portes avec corps de garde pour entrer dans le Bourg-neuf en venant de Saint-Jean-Pied-de-Port. Le fossé, à l’époque rempli d’eau, complétait le système défensif.
La Société Nautique Bayonnaise (SNB)

Fondée en 1875, c’est la plus ancienne société sportive de Bayonne qui a organisé les premières régates d’AVIRON.
Le bâtiment actuel, de style Art Déco sous le nom de Canot Club a remplacé en 1928 l’ancien garage en bois. Les bateaux d’AVIRON des sportifs côtoyaient les Canots à moteur des plaisanciers…
En 1906, suite à un incident sévèrement réprimé par le président de l’époque, un grand nombre de jeunes sportifs vont quitter l’association pour fonder une nouvelle association sous le nom d’Aviron Bayonnais. Ils abandonnèrent l’Adour pour leur pratique sportive et s’installèrent sur la Nive.
Le Lycée Paul Bert

Le lycée, ouvert en 1965, s’est implanté dans les murs de l’ancien hôpital militaire construit au XIXe siècle à l’emplacement de l’ancien couvent des Jacobins du XVIe siècle dont on peut découvrir quelques vestiges encore visibles aujourd’hui.
Le fronton du Rail Bayonnais

L’histoire de l’association du Rail Bayonnais commence en 1919.
Érigée en 1931 par et pour les cheminots, la place libre qui domine la ville se situe au sommet de la colline, à l’emplacement de l’ancien fort Saint-Jean démoli en 1636. Elle domine la gare Saint-Jean, et le club s’est depuis largement ouvert aux pratiquants bayonnais en particulier spiritains.
À Bayonne, ce club de pelote basque fait partie des quatre clubs majeurs dans ce sport avec l’Aviron Bayonnais, la Société Nautique Bayonnaise et les Chérubinots.
La Citadelle

Sentinelle de pierre dessinée et implantée par Vauban entre 1680 et 1685 sur les hauteurs de Castelnau, au confluent de l’Adour et de la Nive, « La Citadelle » (ainsi communément nommée par les Bayonnais fiers de cette trace imposante du passé), fait aujourd’hui partie du paysage, alors même que la menace a disparu.
Véritablement citadelle « de » Vauban, car le célèbre ingénieur militaire s’est réellement déplacé sur le lieu choisi, l’ensemble défensif pouvait accueillir 1200 hommes en armes. Aujourd’hui, dans un pays qui a un rôle international à jouer, le site est particulièrement sensible et abrite un régiment des Forces spéciales de l’Armée de terre.
Le quartier Balichon

Situé au pied de la colline de Lachepaillet, le quartier Balichon a été construit au tout début des années 60 en retrait des bâtiments bordant l’Adour et en bordure de l’ancienne voie ferrée.
Les 410 logements ont fait l’objet récemment de gros travaux de modernisation et d’amélioration thermique.
À remarquer la magnifique peinture murale sur l’un des murs de l’école.
Les Arènes

Bayonne s’enorgueillit d’être la première ville taurine de France.
Les premières arènes en bois furent érigées en 1850 dans le quartier Saint Esprit situées à l’emplacement de l’actuelle École Maternelle Jules Ferry. Le monument de style néo mauresque, situé sur la colline de Lachepaillet, fut inauguré en 1893.
Elles peuvent accueillir plus de 10 000 personnes pour les corridas, les concerts et autres manifestations qui s’y déroulent.
Le Trinquet Moderne

Sur l’emplacement d’une place libre, l’histoire du Trinquet Moderne commence en 1913, date de son inauguration. Doté de galeries en bois sculpté, Il peut accueillir 900 spectateurs. Le bâtiment abrite en sus un restaurant et une salle de bal.
Il devient le siège de la fédération française de pelote basque (FFPB ) en 1959, siège qui était déjà établi à Bayonne.
En 1997, pour des raisons de sécurité, il est partiellement démoli, puis rebâti dans une configuration innovante avec trois murs de verre, un réglage de la luminosité en plafond, une capacité de 1300 places assises et une galerie amovible à l’arrière pour accueillir toutes les spécialités de trinquet.
Le Collège Saint-Bernard

L’ensemble scolaire La Salle Saint-Bernard, communément appelé « Saint Bernard », est un établissement privé catholique comptant 1300 élèves environ répartis en 44 classes, de la petite section de maternelle à la classe de troisième. Les bâtiments, aux portes de Bayonne, sont répartis dans un parc arboré de 3 ha.
Lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905 l’établissement était installé dans l’immeuble dit, aujourd’hui, des Galeries Lafayette. Il doit alors quitter la France pour l’Espagne et s’implanter à Saint-Sébastien.
Son retour progressif en France est organisé à compter de 1919 avec l’ouverture d’un « Petit Saint-Bernard ». La rentrée d’octobre 1928 est réalisée dans le grand bâtiment actuel, construit en 10 mois seulement. L’ensemble sera agrandi en 1946 avec l’acquisition de la propriété de Grand Vigne proche.…
Les remparts et le glacis
La lecture des fortifications construites sur plusieurs siècles n’est pertinente que sur une vue aérienne.
Au fil des époques, de l’agrandissement de la cité et de l’évolution des armes passant d’une défense en hauteur à une défense en profondeur, les fortifications ont été consolidées, doublées (enceinte romaine, enceintes médiévales, systèmes défensifs conçus par Vauban et perfectionnements jusqu’au milieu du XIXe siècle).
C’est grâce au déclassement très tardif de la place militaire (1907) que l’on peut aujourd’hui admirer ce qui a été démoli voire rasé dans la plupart des villes occupant des positions stratégiques et qui donne à Bayonne ce cachet unique.
Le Monument aux morts

Accroché aux anciens remparts de la ville, comme un symbole de sa défense, allégorique sans excès, le monument aux morts a été construit entre 1922 et 1924 par le sculpteur Lucien Brasseur, sur une idée des architectes Emile Molinié, Charles Nicod et Albert Ponthier.
Doté de deux figures décoratives, d’un côté un paysan basque conduisant son bœuf aux champs et de l’autre, un poilu en veille exprimant toute sa force tranquille, marqués par une forte identité locale, les deux personnages représentent l’engagement des paysans basques dans la défense du pays au cours de la 1ère Guerre mondiale, comme l’attestent les nombreux noms inscrits au centre du monument. Les noms sont classés par ordre alphabétique, sans précision de grade.
Le monument porte aujourd’hui les noms des soldats morts au cours d’autres conflits.
Le Château-Vieux

Château médiéval construit au XIIe siècle dans l’angle nord-ouest de l’enceinte romaine, le Château-Vieux a connu un grand nombre de modifications au cours de son existence : suppression du donjon au centre du premier édifice, agrandissement, rehaussement et percement d’ouvertures au fur et à mesure que sa fonction de défense se réduisait.
Même sa dénomination a changé lorsque le nouveau château érigé au XVe siècle, dénommé Château-Neuf, valut de fait au château médiéval la dénomination de Château-Vieux !
La Cathédrale Sainte Marie

L’implantation de la cathédrale et de son cloître de style gothique a été conditionnée par le plan du Castrum romain qui était structuré autour des deux axes principaux perpendiculaires qu’étaient le Cardo (rue d’Espagne) et le Décumanus (rue des Prébendés) au croisement desquels étaient implantés le temple et le forum, cœur religieux et de la vie sociale.
La construction de ces grands édifices, là comme ailleurs,
s’étale sur de longues périodes. Les parties les plus anciennes de la cathédrale datant du milieu du XIIIe siècle se distinguent par la couleur ocre des grès provenant de la carrière de Mousserolles. À l’abandon de la carrière, le matériau de construction utilisé fût acheminé par la Nive depuis les carrières de calcaire blanc de Bidache.
Par ailleurs, les flèches de la cathédrale ont été érigées à la fin du XIXe siècle.
L’ancien Palais de Justice
Au chevet de la cathédrale figurait en ce lieu dès le moyen âge le pouvoir civil. Il fût le siège du tribunal jusqu’aux années 70. Le bâtiment a récemment été réhabilité pour abriter commerces et bureaux.
Le Lycée Le Guichot

Ce fut le lieu d’implantation dès le XVIe siècle du couvent des Augustins qui furent dépossédés à la Révolution.
Au XIXe siècle, il fut le siège de l’Institution Saint-Louis de Gonzague établissement d’enseignement qui prit pour nom Le Guichot après le départ des filières générales à la Maison Villa Pia.
Les arcades qui bordent la grande cour sont des vestiges du cloître des Augustins.
La Porte d’Espagne
Elle fut pendant des siècles l’entrée sud de la ville située en avant de la Porte romaine implantée dans le prolongement du rempart romain à l’extrémité de la rue d’Espagne.
C’est un ensemble monumental avec un système défensif constitué de fossé et pont-levis intégré dans le bastion Saint Léon sur les plans de Vauban.
Elle fut interdite à la circulation automobile après la création de l’avenue de Pampelune dans les années 1920.
Siège Aviron Bayonnais

Très vite après la création de l’Aviron Bayonnais le 14 septembre 1904, la question du lieu du siège allait se poser. En outre, avec l’intégration des pratiquants d’un nouveau jeu, le football-rugby, en 1906, le jeune club se trouvait face à une double exigence : trouver un site à la fois proche de la Nive pour les mises à l’eau et proche du terrain de Saint-Léon où se pratiquait le football-rugby. Le choix se portera sur la propriété de LAUGA, où un premier garage en bois était construit en 1907. Le club occupe toujours l’espace.
Les « anciens » avaient pour habitude de nommer le site « le garage » en raison de sa vocation à abriter les bateaux du club. Rappelant cet usage, le 16 septembre 2023, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, une plaque était dévoilée, portant le nom « Esplanade du garage de la Nive ».
Stade et Fronton Jean Dauger

Pendant longtemps, malgré une forte tradition sportive et la présence de nombreux clubs, la ville de Bayonne, paradoxalement, n’a pas disposé de véritables installations. Dans le même temps, le glacis de Saint-Léon, alors terrain militaire, accueillait un vélodrome en 1890 et les élèves du lycée de garçons de Marracq voyaient en ce lieu un espace libre pour pratiquer un sport nouveau, le football-rugby. C’est donc ce site qui allait être choisi, après bien des atermoiements, pour la construction d’un parc des sports.
Après inauguration de la pelouse le 21 août 1935 avec une rencontre de football-rugby, c’est véritablement le 29 mai 1939 que monsieur Simonet, alors maire de Bayonne inaugurait le « Parc municipal des sports » de Saint-Léon, avec cette belle formule … « offert par la ville de Bayonne à sa jeunesse sportive ». Le 3 juin 2001, le parc des sports allait être baptisé « Stade Jean Dauger » en hommage à ce joueur de rugby emblématique de l’Aviron Bayonnais. Parc municipal des sports à sa création, le stade est devenu un « temple » du rugby reconnu partout comme tel aujourd’hui.